Discover the contemporary work of Béji Artmoz

Ma première rencontre avec l’Art s’est fait à l’Opéra de Bruxelles où je suis rentrée comme petit rat à 8 ans, Maurice Béjart en était le directeur, ce fut la grande époque des ballets du 20 ème siècle. A 18 ans j’intègre l’Académie des Beaux Arts à Bruxelles, à 23 ans je m’installée à Paris et après quelques incursions au théâtre et au cinéma, c’est pour la mise en scène d’Opéra que je me passionne. De 1985 à 2006 je me consacre essentiellement à la mise en scène d’Opéra

Je fais des mises en scène d’opéras, de concerts et de cérémonies, à l'Opéra de Strasbourg, au Théâtre Musical d'Angers, au Théâtre Municipal de Colmar, au Théâtre de la Sinne de Mulhouse, à l'Arsenal de Metz, à la Cité de la Musique, à l’Opéra-Comique, à l’Opéra de Lille, au Carrousel et à l’Auditorium du Louvre, au Cirque d’Hiver, au Théâtre de l’Odéon, au Centre Georges Pompidou, à l’Olympia, au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre de la Ville.

Je suis en 1989 lauréate de la Fondation d’entreprise du Crédit National pour la mise en scène d’Opéras et lauréate de l’Akademie Schloss Solitude à Stuttgart pour les mises en scène de Idomeneo, Lucio Silla et Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart, Corps à corps de Georges Aperghis, La voix Humaine de Poulenc et plusieurs œuvres de compositeurs lauréats.

En 2003 je fonde un collectif d’artistes « Les Petits Riens » qui a pour vocation de promouvoir la culture, l’éducation et la pratique artistiques auprès de jeunes des quartiers populaires.

En 2021, je retrouve le chemin des ateliers et me remets à peindre

Après trente années consacrées à l’Opéra, le besoin de peindre, c'est à nouveau imposé à moi, comme un retour aux sources. En tant que metteur en scène, l'inspiration picturale était le moteur.

Il m'aura fallu ce temps et ses expériences scéniques et musicales pour trouver mon propre langage.

Ma peinture ne cherche pas à représenter le monde mais elle reflète plutôt, des sensations, des émotions de l’âme.

Ses paysage sont abstraits, associés à un sentiment de liberté et d'extension infinie où se révèle des êtres en suspension.

Je peins aujourd'hui de la même manière que je mettais en scène les opéras, chaque personnage a sa propre couleur et son propre espace définissant des limites et des frontières, au sein d’une structure mouvante qui les relient à d'autres personnages et à d’autres espaces. Un système de communication est ainsi crée, avec une recherche perpétuel de pigment différencié pour chaque parcelle.

La musique s’impose à chacun de mes tableaux, parfois même, de façon obsessionnelle !

Ne pouvant peindre sans un morceau musical défini, qui devient de ce fait, acteur de mon tableau et influence ma façon de peindre.