Discover the contemporary work of Alain DIMPRE
Fidèle au "métier" qu'il a appris aux Arts appliqués de Calais (ses professeurs :Jacques Declercq et Marc Ollagnon. Ses maîtres, Jeanne Thil et Georges Andrique Atelier peinture) puis aux Beaux arts de Lille et Paris.Il s'exprime à l'huile, en technique mixte, aquarelle ou au pastel sec, ces médiums, qu'il maîtrise en jouant qui plus est sur les contrastes. Des contrastes qu'il introduit par le rendu des différentes matières qu'il transpose - des contrastes visuels aussi, lorsque dans le traitement de ses ?uvres il oppose lavis et médium uniment répartis, le fondu des modelés, la douceur et la violence de la texture ainsi travaillée à la rigueur du trait, le flou des formes, la précision des détails. Mais au-delà de la particularité de la facture, ce que le regard découvre dans les tableaux de Alain DIMPRE est un espace étrange, dans lequel il lui arrive de pénétrer en vue plongeante - en contre-plongée ou en vue rasante. Un espace extérieur , le plus souvent fermé par un ou deux point de vision. Quelquefois un espace intérieur, circonscrit par l'ombre et la lumière.Dans ces univers, où, exaltant sa palette, rayonne une intense lumière dont la source est souvent hors cadre, s'inscrivent des lieux, des formes humaines, saisies en diverses attitudes. Personnages féminins ; sur lesquels, auprès desquels, des ombres se développent. Parfois, certaines d'entre elles semblent émaner d'éléments étrangers au tableau. Dès lors, apprend-il à percevoir dans les oeuvres de Alain DIMPRE cette ambivalence qui laisse affleurer, sous le rendu soucieux de vérité, l'arbitraire de la représentation - où n'entre aucune volonté de narration si ce n'est : la vérité du lieu, le moment partagé, le corps livré. Parlant de sa démarche et de son travail, il dit "Travailler sur le motif, à la lumière et capter les atmosphères, les impressions c'est une façon de vivre ma peinture; je suis alors habité par le lieu, le corps que je peins. Sur le motif, le sujet n'est pas une chose importante; ce que je reproduit c'est ce qu'il y a entre le sujet et moi. Le choix des teintes, répond aux sensations reçues devant le sujet et du moment ou se situe l'action de peindre. Pour traduire ce que je sent, c'est l'ombre et la lumière qui me guide; la lumière qui perce les masses cotonneuses et qui détermine les éléments qui construisent les paysages, la lumière qui dessine et sculpte les corps guide ma composition"Galerie EVERAERTS Paris 2006