Discover the contemporary work of Grégory Dreyfus
Très tôt, avant 6 ans je décidais de devenir peintre. L'évidence, un artiste, mais pas seulement... Un comédien, un photographe, un auteur, un réalisateur, un metteur en scène... Une sorte d'atavisme familial qui plus tard devait s'équilibrer glorieusement dans l'art, par l'action de l'un comme par l'action de l'autre - Danseur, mime, dessinateur et chanteur furent cependant mes premières expressions vivantes.
Après 4 années passées à étudier l'art et le design à l'Académie JULIAN et l'école d'art graphique et d'architecture intérieure, "Met de Penninghen" à Paris. Et après avoir été l'apprenti de l'un des derniers grands alchimistes de la peinture à l'huile. Ou ambitionnant pour y avoir été pressenti, l'agence Magnum photo à NY comme photographe - J'ai vécu notamment aussi, à Londres, Paris, NY - ...Rencontrant des maîtres, entretenant des échanges avec de grands artistes, passionné par l'Histoire des idées, la Connaissance de soi - Je n'ai eu de cesse en tout cas de travailler à développer ma création, liant par tous les aspects leurs actes même, les uns aux autres, d'une manière formelle ou conceptuelle, de façon externe comme interne.
Racontant finalement ou juste réfléchissant ...je me lançais dans un travail transversal, précisément comme acteur, sur scène et au cinéma... auteur, metteur en scène... et bien sûr Plasticien, auteur ...etc. Nourrissant ainsi, chaque "acte" de création de l'un par l'autre, amplifiant conjointement par cohérence cette créativité.
J'ai embrassé le monde et les industries de la pub, de la musique en maison de disques, du théâtre et du cinéma, à différents niveaux de créativité et de responsabilités, en scène ou en plateaux ou en productions. Menant parallèlement comme un tissage, cette œuvre multi-corps avec un fil de subsistance heureux, dans une vie d'avancée perpétuelle. Liant très souvent, développant toujours, projetant sans peine, dans la perspective du transversal ce "mouvement" de longue haleine.
Aujourd'hui, je mène de front tous les combats dans l'équilibre d'un dialogue presque musical Et bref ! ...De faire une œuvre tout simplement.
_Çà reste le travail des forces qui s'emploient sur une œuvre pour la construire.
...De l'inconscient collecté, à l’expression d’un immatériel ramené́ par la matière sur la toile, comme une résonance chargée ...et qui se déploie de façon holistique pour faire rebondir les idées, les envies, les formes ou les sujets des thèmes abordés si chers et historiques à ma création.
_C’est cette énergie qui exploite finalement jusqu'à satisfaire, dans la création cette soumission ...et qui nous échappe totalement. N'existant plus alors après diffusion qu'au regard des autres – comme une folie nourrie de sensations dans cet élan de la concrétisation qui aura décidée, pour elle, de voyager.
C’est une balance de justesse quoi qu’il en soit, orchestrée dans une “écriture“ jusqu’à sa “signature“ par une harmonie des équilibres sentis et qui n’appartient qu’à moi :
d’une ligne à son signe.
Comme une sensation du beau éprouvée qui absorbe l’attention. Pour faire émerger, d’une contemplation, d’autres perceptions... que celles recherchées via l’outil – et qui avec ou sans narration, envoie une résonance ...devenue vibratoire.
Un écho changé en une apparition, le visible d'un invisible maintenant intelligible - Quelle étrangeté, mais quelle beauté !?
GrégoryDreyfus©1998