Discover the contemporary work of Jean-Luc Portet
Né à Castres en janv.1966.« Montée » à Paris où en « indépendant » de 1987 à 1992, voit et fait « cent choses avec profit». D’autre part, jouant de la guitare, crée des chansons(à thèmes ; hors genre Jazz ou yéyé) et des textes pour bandes dessinées. D’autre part encore – alors que dessinait et peignait depuis l’enfance (un oncle maternel est l’artiste-peintre Jean Molinié) et qu’il décora, à la peinture glycérophtalique, des casques de motocycliste qu’à 14-15 ans à Castres il lui arrivait de vendre 20 F à des copains, il découvre l’art de créer à partir de ses fréquentations de musées, galeries et artistes parisiens.
Revenus vivre à Castres en février 1993, sa vie y sera d’abord précaire mais double : il sera à la fois enseignant de Aikido en MJC tarnaises et artiste-peintre pluriel (décorateur- à partir d’illustrations de livre pour enfants- mur intérieurs de crèches à Lagarrigues et Vielmur), puis auteur de tableaux peints à la « glycérolaque », un temps, et à l’acrylique.
Le succès du peintre vient, à cause aussi de la multiplication tous azimuts de ses efforts et de sa persévérance : peintre sur tous supports, peinture chez soi ou seul mais aussi devant public(« happening »), peinture parfois avec concours de musiciens, voire avec danseurs (à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Castres), décorations de murs intérieurs et projet –en collaboration avec G-L Marchal et Franck Tourrel – de décorer l’extérieur de la MJC (anciennes prison) de Castres-Centre..., Sculpture aussi (« chiens de pierre », « oiseaux de bois », taureaux...) et autres créations plastiques en collaboration, sur un thème (avec Violaine Ochain, en l’an 2000) ou en faisant décliner sa création (en sculpture par exemple, par Thérèse Brandeau),...
Et J-L Portet illustre (plaquette de présentation de la saison 1997-1998 de l’association culturelle castraise « Forum »), crée des costumes (pour Ballet du haut Languedoc en 1997), et il réalise des décors de théâtre (scénographie) (pour « voir la musique et entendre la danse de J-C Giorgini au théâtre de Castres le 21 décembre 1994, et pour le grand Tournant que présente la « Compagnie du 4 »dans le Tarn en l’été 1997).
En gros J-L Portet peint figurativement, à partir de ce qu’il affectionne dans le réel (paysage Lautrécois, animaux) et il peint, figurativement, en déformant le réel selon des envies ou de buts intellectuels : expressionnisme donc, et couleurs chaudes dominant. Générosité multiple en l’ouvrage créé, à l’intar de la générosité productive de l’artiste créateur...
Et J-L Portet expose, et assez fréquemment et avec plaisir (celui de partager y compris), en lieux consacrés amis aussi en magasins, restaurants, rues, sur murs et en vitrines ; à Castres et environs mais aussi en Roussillon ou ici et là (Le peintre changeant d’ailleurs facilement de domicile et d’atelier).
Quelques expositions Tarnaises et autres
Dès Dec.1993 après avoir peint une trentaine d’œuvres, en la galerie que Chérif Zedoumi ouvrit à Castres chez lui, rue Malpas, N°4 (future galerie « Pulzzart » aujourd’hui disparu !).
En 1994, à Lavaur expose en Juillet, vingt quatre œuvres: champs de blé, La belle et le taureau dans l’arène, deux jeunes gens qui se méfient, Masques, les Gueules cassées, Animos à Bobo, Samourails en quatre images, Monségur 16 mars 1244, Saga des masques et de la nuit, etc...En 1994 encore, en décembre expose conjointement en trois lieux castrais : restaurant « Le Vésuve »(rue Emile Zola), « Café de l’Europe (place Jean Jaurès), et MJC de Lameilhé (rue Goya).
En 1995, expose seul en Janvier à la MJc de Castres Centre ; puis en mai, sur invitation de « l’Atelier 7 » avec Ch.Dentin et Wil.Ducret.
En 1997, présente, à la mjc de Castres-centre, une exposition intitulé « Brut d’atelier » : vingtaine de tableaux – à l’huile et au fusain, nouveau matériaux pour l’artiste – sur quatre thèmes : Le Sport, La famille, La peinture, et le catharisme...En octobre puis en Novembre de la même année, d’abord seul puis avec Thérèse Brandeau, A.Cabanis, P.Cohn, Ph. Ferrand et V.Portal à la galerie « Pulzzart ».
Sélectionné pour le prix du jeune artiste de moins de 35 ans et expose dans la chapelle de la Sorbonne à Paris.
En 1998. Participe au 10ème salon castrais de Printemps puis, pour octobre, organise une exposition (huit artistes, dont G-L Marchal qui, pour la première fois, montre des panneaux de sa vaste Apocalypse) à la CCI de Castres-Mazamet ; avant de participer en Décembre à la plurielle exposition « Artarn » en nombreux endroits de Castres.
En Septembre 1999 à la MJc de Castres Centre où l’artiste assure un « happening » original : « (...) le 1er Octobre (...) sous les yeux du public, le peintre réalisera une toile qui sera ensuite découpé en 50 morceaux. Chacun d’entre eux sera vendu 10 francs. J-L Portet donne à cet acte, pour le moins étrange, une portée symbolique : « pour reconstituer l’œuvre, tous les acheteurs devront se rassembler. Cela montre l’importance de chacun dans un collectif (...)»(S.P. in Dép. du 18 sept.1999)
En 2000, à la CCI locale et en mai et juin (en deux parties, donc distinctes et successives, d’une même exposition intitulée « Origines »), J-L Portet présente, avec Vilaine Ochain, des œuvres construites sur thème riche des origines de l’humanité, préhistoire et mythologie...Pour J-L Portet, à partir d’un chien, d’un taureau et d’un oiseau « sorti de sa Mythologie personnelle, (...) le taureau a pris, plus que jamais, la vedette(...) »(M.G in Dép. du 24 Juin 2000)
En 2001, à la MJC de Castres-Centre, présente exposition dans le cadre de laquelle « le 2 mars à 21h, performance plastique. Toute la soirée dans la peinture. J-L Portet, entouré de musiciens (...) »
De 2001 à 2010 il laisse la peinture est organise ses activités professionnelles dans le domaine de la communication graphique et du webdesign
C'est en 2010 au coeur du Haut Languedoc dans un ancien presbytère protestant que son désir de peindre revient et il reprend une production éclectique entre abstrait et figuratif. Toujours en couleur vives et chaudes, et en recherche de formes sculpturales évoquant les pierres rondes du Sidobre.
Toutes les techniques sont expérimentées : Huile, acrylique, encre de Chine, pochoirs et recouvrements dans ses enchevêtrements de motifs décoratifs et de figures, l'expression est libre, la main traçe à l'instinct dans un lâcher prise où le motif principal s'augmente en un foisonnement de superpositions et de décors.
Aujourd'hui accroché au versant sud du Sidobre, il réalise des images chargées en motifs évoquant la multiplicité des mondes et des relations, dans une recherche minutieuse et répétitive. L'oeil se perd et trouve de l'intérêt à fouiller cette profusion graphique en variant la distance avec l'oeuvre. Distance visuelle et physique, mais aussi distance spirituelle et intellectuelle. Comme dans des poupée gigognes, on découvre les scènes contenant d'autres scènes, d'autres motifs, on imagine les scénarios, on se laisse aller à voyager...