Discover the contemporary work of DIEGO
Depuis 20 ans, l’Art et la création ont été le fil conducteur de ma vie personnelle en tant que plasticienne où je n’ai jamais cessé de faire évoluer ma pratique et mon propos artistique du Baroque à l'Art-Déco, de la Figuration libre au Pop-Art. Ils ont été un moyen pour moi d’exister, de confirmer ma liberté et mon unicité, me permettant de trouver ma place autrement sans en être le but ultime. Ils ont guidé ma vie professionnelle en tant que plasticienne, mosaiste, décoratrice, et professeur au sein de mon école d’Art à Marseille que j’ai créée en 2002, où j’enseignais les techniques de la mosaïque, la peinture, la sculpture et du papier mâché. En 2016, je fait le choix en parralléle, d'ouvrir mes compétences au champ de l'Art-thérapie et d'ouvrir aux autres le "champ des possibles" que seul l'Art peut offrir...Quatre ans aprés je décide de créer ma ligne d'objets dans le désir d'offrir ma créativité à un plus grand nombre. Comme André Suarés, je considére l'Art comme le lieu de la "liberté parfaite", oû je me laisse guidée par mon Ame sur tous les chemins possibles. Chacun ouvre à un nouvel espace d'expérience.
J’ai longtemps pensé comme MATISSE que l’art devait avoir une fonction de lénifiant, aujourd’hui je ne l’envisage qu’« Agitateur de conscience » suscitant toujours l’émotion mais avec l’interrogation… Dans une demande d’action comme Jean TINGUELY et Niki de St PHALE , j’accorde une importance particulière à un Art interactif, à la rencontre de l’œuvre avec son spectateur en laissant une porte ouverte à la mémoire individuelle et l’inconscient collectif. J’ai toujours été émerveillée par l’alchimie particulière de la peinture. Prendre un peu de matière inanimée et petit à petit donner naissance à quelque chose qui ressemble à la vie. Ce quelque chose va déclencher une réaction chez une personne et ainsi de suite, par un processus jamais clairement expliqué. Cette peinture je la mélange au collage dans un esprit dadaïste et à la mosaïque. Il n’y a pas de matériaux impossible dans l’art comme le dit Sigmar POLKE, à partir du moment où ils sont bien utilisés, où ils amènent une dimension unique à chaque contexte et à l’intelligence. Ils n’ont pas d’échelle. Ma question de fond étant de faire vivre d’une autre façon des techniques en voie de disparition et de leur donner une autre lecture. Ma réflexion je la pose sur notre société et son temps. C’est par le portrait que je dresse mes constats, mes émotions, mes révoltes sur l’humanité dans sa complexité, ses limites, et ses paradoxes. En m’efforçant toujours de restituer la moindre parcelle de beauté de cette humanité, confrontée à son propre devenir…
Aujourd'hui je visite les mondes invisibles, au delà de la simple vision, le subtil est à la portée de tous à condition d'élever sa conscience..Et ici je parle de notre conscience "Supérieure" qui donne accés à une vision bien plus vaste que notre réel.
Lacan dit "le réel c'est l'impossible", alors je le nomme "le double réel" celui qui selon la norme est réservé aux "fous". Mais qui détient la vérité? le "fous" ou le "docteur"....Est-ce une hallucination ou la porte vers un autre monde...la vérité est multiple.
Mes sculptures de papier rendent hommage aux peuples de la Terre, Elfes, Ondines, Trolls et autres étres invisibles. Pareil au peuple Islandais, je viens encore "agiter la conscience" de ceux qui doutent et s'interrogent.