Discover the contemporary work of martinparker
Martin Parker est un artiste franco-américain né en 1977 à Paris qui vit à New York.Il incarne sans nul doute le nouveau mouvement d’art urbain né aux états-unis plus proche de l’art situationiste mêlant installation et performance. Le virage avait été pris auparavant par les artistes Banksy, Invader, JR, Mark Jenkins et Zeus qui outrepassaient la simple démarche esthétique de rue en réintégrant au Sreet Art ce pour quoi il avait toujours été fait : une dose d’engagement citoyen, politique et sociétale.Martin Parker troquera le graffiti, son médium de prédilection de 1990 à 2003 pour des actions de pirateries urbaines utilisant la performances ou l’installation in situ.Partant du constat qu’un artiste contemporain doit savoir manier tous les médias à sa disposition, Martin s’en donne à cœur joie. La rue reste son terrain de jeu, mais les moyens utilisés s’actualisent et se diversifient.Du détournement de signalétique urbaine au hacking informatique en passant par le collage ou encore l’installation de rue, tout est bon pour mettre le doigt sur ce qui cloche dans notre nouveau monde.Une de ses actions les plus audacieuse reste à ce jour le détournement de l’enseigne Lehman Brothers.L’enseigne étant destinée à être vendue aux enchères, c’est avec la complicité des employés de l’entreprise de démontage qu’il recomposera avec une partie les lettres l’anagramme «Heal Throes».La phrase restera visible plus de 2 heures sur le célèbre bâtiment avant de disparaitre : La «Nasty Urban Piracy» était née.Tout comme pour l’artiste JR le mouvement devient peu à peu un mouvement d’actions participatives. Le public s’invite peu à peu à se greffer sur les actions de Martin Parker en réalisant eux même des stickages ou des pochoirs reprenant les grands thèmes de l’artiste.Il recevra souvent par internet interposé des photos d’actions menées à l’autre bout du monde de détournement de feu Stop ou de boutons de feux rouges par d’autres citoyens du monde...C’est en 2012 que de retour à Paris, qu’ il exportera la «Nasty Urban Piracy» dans les rues de la capitale par des actions souvent très éphémères, alors... à vos appareils photos !