Discover the contemporary work of cedric ponge
En 1975, la Rochelle voit naître un futur artiste. Tout petit déjà, Cédric Ponge est passionné par l’image, le dessin, le design. Au tout début, l’art du graffiti s’empare de lui. Il s’exécute avec talent et en profite, lors de chacune de ses créations, pour exercer une autre de ses passions : la photo. Le graphisme et l’image sont d’une telle force chez lui, qu’il se plonge alors dans une formation d’infographiste, puis décide d’approfondir ses connaissances sur la photo, pour intégrer une école photo à Lyon. Durant toutes ces années, il sera aux côtés de Mark Buscail, photo-reporter, et le seconde.Mais ce n’est encore pas assez. Il lui manque une chose : le toucher. Motard dans l’âme, dans le cœur et dans les tripes, la matière l’attire donc, en particulier le métal. Depuis son adolescence, il redessine et redesign les cadres des motos qui lui passent entre les mains. Elles deviennent alors de véritables œuvres. Il ne peut s’empêcher aussi d’accumuler des pièces mécaniques, métalliques, de vieux éléments authentiques chargés d’histoire que l’on n’utilise plus de nos jours. Suite à un accident de moto et une grave blessure à la jambe droite, il s’enferme dans son atelier et redonne vie à ce métal pour en faire des pièces uniques… Etrangement, ces dernières se tiennent en équilibre sur un seul membre, comme leur créateur. La sculpture devient alors aussi importante que la photo, car, un matin, entres ses mains, naît la tête de Dr Jekkyl, puis apparaît celle de Mr Hide. Le personnage a pris forme. Bouleversé par cette expérience particulière, par cet acte de donner une âme à tout ce métal accumulé, il persévère dans cette voie.Son premier style aérien tire inconsciemment vers la Science-Fiction ; puis un deuxième apparaît, plus dans le symbolisme et traité dans la masse où la maîtrise de différents rendus prédomine la matière. Malgré différents styles, toutes ses sculptures ont cette silhouette unique : monopod. Il expose dans divers lieux, tels dans des Salons et Festivals divers : à Epinal lors des Imaginales 2006 ; à La Bégude de Mazenc lors du salon de la BD en 2007 ; à Nantes lors des Utopiales, festival européen de la SF en 2007, etc…Il réalise également pour l’association Art & Fact, un trophée récompensant le meilleur illustrateur de l’année, trophée remis lors des Utopiales . En 2006, il a donc récompensé Benjamin Carré, et Yoz en 2007. Jean-Sébastien Rossbach en 2008... Il à été élu meilleur photographe de l'année 2008 dans la catégorie jeune talent...par l'APPPF.