Discover the contemporary work of Richard BOIGEOL
Depuis l’enfance, c’est avec le papier à dessin que Richard Boigeol s’exprime le mieux. Il façonne son propre monde en se nourrissant de ce qu’il voit autour de lui. Il prend des cours de dessin dès l'âge de 7 ans. A 17 ans, il fait partie d’un groupe d’élèves travaillant dans les rues de Pompeï et d’Herculanum entouré d’admirateurs sous le contrôle bienveillant de son professeur. C’est la naissance de son premier public. Il étudie également l’histoire de l’art lors de ses voyages initiatiques en Italie.
Son style est reconnaissable parmi tant d’autres, rien n’est inconciliable dans sa peinture qu’il définit comme de la figuration narrative contemporaine. L’humour plein de bonne humeur dont il fait preuve, prend des airs de jeux d’enfants ; tout, dans ses toiles et ses objets, est assemblage humoristique, jeux de citations et paradoxes. Bien sûr il est influencé par les grands maîtres et si vous prenez le temps de poser votre regard, vous pouvez retrouver une recherche de formes nouvelles et des combinaisons de couleurs uniques. Pour lui, la couleur c’est la vie.
Ses compositions dynamiques et très graphiques se retrouvent dans ses tableaux publicitaires. Des mises en scène avec des personnages et choses improbables par exemple, un chat et un panneau de signalisation américain ; un clown avec une tête en faux gros nez rouge ; un saxophoniste et un cerveau en forme de carte africaine ; un building en forme d’instrument de musique (avis aux architectes !!).
Il raconte des histoires de notre temps en images sous forme d’allégorie qui lui sert à faire passer des messages comme la fameuse langue des Stones sous laquelle il glisse une glace, non sans espièglerie.
Il peut se servir de l’actualité pour créer un tableau, comme dans l’œuvre « Mon Président » collage carton sur toile ou la version poétique de Jill & John (les gilets jaunes).
Richard Boigeol est un artiste dans l’âme, la musique tient une place centrale dans sa vie comme dans son œuvre ; il joue du piano et nombreuses sont les apparitions d’instruments dans ses toiles. Il a été contacté par Laurie Verchomin, la femme du grand pianiste américain Bill Evans, pour illustrer son livre « The Big Love »
Ses œuvres marquent l’esprit comme des dessins d’enfants.
Ce qui m'interesse le plus quand je contruis un tableau , ce n'est pas d' allier les couleurs et le dessin même si c'est important pour moi, mais c'est surtout l'association des idées dans l'espace et comment je vais les faire combiner.