Technique
Painting: timeless art…
One of the seven arts, painting is de facto reminiscent of the paintings exhibited in the most prestigious museums, like the Mona Lisa by Leonardo da Vinci. However, it is a timeless form of art which has remarkably managed to span the ages, from before Jesus Christ to Prehistory, Antiquity, the Middle Ages and the Renaissance. If being a painter had nothing rewarding, today its democratization has made small shadow painters into protagonist artists of society. Oil painting, acrylic, watercolor, pastel or mixed media, painting captivates in all its forms.
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Medium
Contemporary painting
From prehistoric times to today, painting remains an inexhaustible source of inspiration for artists around the world. In addition to representing a field of contemporary art, it constitutes a means of expression with multiple forms. Indeed, the brushstrokes illustrated on a painting hide a concept or a subject. Whatever the theme you are looking for, ARTactif presents a wide range of contemporary paintings.
Contemporary art, contemporary painting: what is it about?
According to chronology, contemporary art follows modern art which was initiated between 1850 and 1945 by the impressionist movement. Contemporary art is therefore any artistic movement born after the Second World War. Pop art, graffiti art, Fluxus, Street art and digital art are examples.
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Description
Acrylique sur toile 105 x 150 cm avec vernis et craquelures hors d’un espace losangé.
MINOEN / Encore un tableau emprunté au Corpus der Minoischen und Mykenischen Siegel (CMS). Comme la plupart de mes tableaux de cette série, le thème est emprunté à des sceaux ou des empreintes de sceaux minoens, celui-ci est emprunté à une bague qui daterait de 1500 à 1200 avant J.C., soit la même période que la peinture M147 représentant deux lions attaquant une chèvre sauvage. Pour plus d’informations sur les lions de la période antique, référez-vous à la légende de ce précédent tableau. Quand à l’usage des sceaux ainsi que des bagues en Crète, il provient probablement de Babylone ou d'Égypte, pour leur praticité dans l'identification ou la sécurisation de documents, et servaient également d'amulettes. Mais l'usage utilitaire des sceaux évolua vers un art de la taille de pierres. Le sceau, représentant essentiellement un signe, mena à ce qui peut être considéré comme une certaine forme d'écriture. Parmi les biens retrouvés dans les tombes minoennes, figurent souvent des sceaux, ce qui montre l'idée d'identification personnelle attachée à ceux-ci. En ce qui concerne la bague originale, elle est en France dans les archives du Musée Alfred Danicourt à Péronne en Picardie (n° inventaire : F178). Après sa découverte, la bague fut achetée par Joseph Arthur Gobineau, dit le Comte de Gobineau, diplomate et écrivain ( 1816 – 1882) et rachetée en 1882 par le grand collectionneur Alfred Danicourt. Elle est en or et a une forme ovale avec un anneau de 24mm de diamètre, une largeur de chaton de 32mm30 et une hauteur de 21mm80. Son poids est de 16 g 60. Elle aurait été créée à Mycènes en Grèce et découverte à Salonique. Le sujet originel représente en ronde bosse positif, deux jeunes hommes debout dos à dos, luttant chacun contre un lion bondissant. Le combattant de gauche lève son arme au-dessus de sa tête, alors que le combattant de droite la tient à hauteur de poitrine ; en arrière plan au niveau de la ligne de terre, deux arbres ou arbustes, sous leurs pieds des enroulements de végétation. La version philhelmienne du même sujet représente cette fois un couple sexué dans la même position, deux oiseaux, une cactacée à gauche et des circonvolutions symétriques qui remplacent les anciennes qui étaient pourtant bien plus naturelles ! N’oublions pas le monogramme de l’artiste que la femme semble tenir comme un objet auquel on prête des vertus apotropaïques. Pour mémoire, le monogramme est représenté une seconde fois dans une version plus orthodoxe et ce, près de la signature de l’artiste. Pour revenir aux temps anciens, rappelons que la représentation d’un rituel en images était presque toujours considérée comme un gage de succès pour le futur ! En effet l’image n’est plus une simple représentation, c’est tour à tour une force, un prisme des apparences qui défie aussi bien le mauvais sort que les Dieux eux-mêmes ! Chercher à donner sens à toutes ces ½uvres, c’est aussi admettre leur caractère retenu et conséquemment la nature incomplète de nos interprétations, pour finalement garder une part irréductible de mystère. Cela valait bien la peine de peindre une toile créto-mycénienne de plus, qu’en pensez-vous ?
Un grand merci à David de Sousa, directeur du Musée de Péronne, qui m’a transmis de nombreuses informations sans lesquelles je n’aurai pu vous donner une grande partie de ces précieuses réponses concernant cette magnifique bague.